Meilleurs voeux à tous pour 2021 avec une mère noël qui n’a pas froid… Aux yeux !
Et surtout l’espoir de se revoir bientôt !

Le deuxième album de Brian Bones sort ce 15 août en néerlandais chez Silvester Strips. Vous trouverez les détails ici: https://www.silvesterstrips.nl/str…/brian-bones/2-eldorado/… . Pour l’occasion, la librairie Stripweb.be sort un ex-libris que je viens juste de terminer.
Il s’agit évidemment de la Cadillac Eldorado 1959. Lecteurs néerlandais, vous êtes gâtés !
Fidèle au principe qu’il ne faut pas être sur Facebook pour profiter des posts… Quand c’est possible. Je vous dévoile ici une anecdote et deux dessins. Ça fait partie de mes bons souvenirs.
J’ai remis la main sur deux dessins que je qualifierais volontiers d’archives. Certains se souviennent probablement de la Jazz band dessinée qui avait lieu à Cheratte dans les années 70. Avant Angoulême. Et on pouvait se vanter d’avoir des dessinateurs de renom: Tillieux, Hubinon, Deliège, Wasterlain, beautemps, Tibet, Dany… etc. Tibet était sur scène et caricaturait des invités, l’animateur et d’autres. Les dessinateurs dédicaçaient des bouts de papier, j’en ai encore plusieurs. Un band de jazz animait toute la soirée. Ça duré jusqu’au tout début des années 80. Avec mon groupe, nous avons même participé au concours de rock organisé le dimanche et nous avions remporté un prix. Je pense le deuxième. L’année 75, ma mère m’a obligé à aller trouver des dessinateurs pour leur montrer des dessins que j’avais réalisés. évidemment je ne voulais pas, mais ce que ma mère voulait… Donc, j’ai pris deux dessins à la gouache et encre de chine que j’avais fait un peu auparavant: la mouette et le chat de Gaston. C’était sur deux A3. J’ai bien tout emballé dans du papier journal pour que personne ne puisse les voir, et me suis présenté devant Tillieux… Je n’étais pas très fier. Tillieux prend les dessins, se lève (il était grand) et appelle Deliège: « regardez ce que j’ai en main ». Moi, je me demandais comment ça allait se terminer. Tillieux me dit « tu dois continuer, c’est très bon ». Je flottais sur un nuage. Deliège me dit la même chose… Les dessinateurs autour se les passent et certains me font l’honneur d’un petit dessin directement dessus. Je regarde la dédicace de Tillieux et j’en suis encore ému. J’avais 16 ans, c’est comme si c’était hier. Voilà, je voulais partager ce moment. J’ai été encouragé par des grands que j’ai revu et fréquenté plus tard chez mes éditeurs. Tillieux est mort pas très longtemps plus tard, je ne l’ai jamais revu, mais cette rencontre m’a marqué et ces moments ont fait que j’ai su que c’était vraiment ce métier que je voulais faire, je m’y sentais bien, je me sentais bien au milieu de ces dessinateurs qui semblaient toujours s’amuser.
Je ne veux pas finir l’année sans vous proposer des fragments du 4ème album de Brian Bones. On change radicalement de décor, mais je vous laisse découvrir le projet de couve, la planche 5 qui met le contexte en place et la planche 23 – donc le milieu de l’album . Plus tard vous aurez droit à la couve couleur et plus si affinités.
On commence par la couve où pour la première fois ce n’est pas une voiture américaine que l’on voit en premier plan!
La planche 5: Brian découvre avec le lecteur, la voiture qui sera au centre de l’histoire.
Il va devoir accepter… Ou non, de quitter sa Californie.
Et enfin l’arrivée de Brian Bones au Havre. Arrivée qui ne sera pas de tout repos. Flint l’avait prévenu: « C’est un job qui pourrait être dangereux. » Brian le découvrira dès la planche 24 !
En attendant je vous souhaite un bon réveillon, abusez et profitez !
Rendez-vous en 2020 pour de nouvelles aventures et plein de projets.
Le suspens est insoutenable !
Voici enfin les deux dernières planches de « L’alibi de W-C Williams ». Sous ces deux planches, je vous livre le scénario imaginé par Jacques Schrauwen dont je vous ai parlé précédemment. Vous verrez que ce qu’il a imaginé est très proche de ce que j’avais écrit à l’époque. Merci pour cette proposition.
Allez, c’est le moment de passer à la lecture!
Et maintenant, le scénario imaginé par Jacques Schrauwen:
« Amusons-nous…
Les dernières planches devront donc correspondre au titre, et parvenir à l’alibi…
J’imagine que le personnage dont on ne voit que les yeux s’éclaire, peu à peu, en trois dessins. Il s’agit d’un homme de petite taille, qui sort d’une pièce plongée dans le noir. Il tient à la main un révolver.
Texte, par exemple : Oui, vous arrivez à point nommé, cher ami… J’avais un grand besoin de vous rencontrer… venez.
Il pousse le jeune homme dans la pièce qu’il vient de quitter, on voit sa main allumer la lumière. Il s’agit d’une chambre à coucher. Sur le lit, une femme est couchée, écartelée, et morte, du sang sur la poitrine.
L’homme : Je vous présente ma femme… Votre maîtresse…
Il jette le jeune homme sur le lit, pour qu’il y touche les draps, et le corps de le victime, et se mouille la main, ainsi, au sang.
L’homme glisse dans la main du jeune un revolver…
Texte : voilà l’arme du crime, de votre crime… Fuyez, je ne peux rien vous conseiller d’autre.
Et le jeune fuit dans la nuit
Pendant ce temps, un témoin annonce aux flics qu’il a reconnu le fuyard. Les flics se rendent à son domicile, et attendent.
Ils arrêtent le jeune, affolé.
Et à ce moment-là, par la radio, on leur annonce le meurtre d’une femme, l’épouse du maire…
Dernière image : les mains sanglantes du jeune, menottées.
« Le meilleur et le pire des alibis… » »
Même si je n’ai pas encore eu le temps de dessiner une carte de voeux, je voulais souhaiter à tous une bonne année 2019. Je fais donc du recyclage de dessin, mais le coeur y est.
Au plaisir de vous retrouver au détour d’une séance de dédicace en 2019… Ou ailleurs, autour d’un verre, par hasard, selon les circonstances, on verra ce que l’avenir nous réserve.
Petit cadeau de Noël, la fin de Lucy.
Le modèle de la voiture de police serait la Ford Fairlane 1955, quoique un peu approximative. Mais bon, appelons ça une licence artistique 😉
Passez de bons réveillons. Même si cette année, j’ai un peu de mal à rester serein et a avoir une totale bonne conscience en regardant autour de moi, et de plus en plus près de moi, je souhaite quand même que le père Noël soit généreux avec vous.
Si vous avez des cadeaux en retard, n’hésitez pas à aller jeter un oeil sur le site des éditions du chaînon manquant. Il y a notamment une très belle galerie de dessins de voitures signés de votre serviteur. J’en reparlerai dans un prochain post.
C’est le week-end. Alors je vais dans l’excès!
Deux nouvelles planches de « LUCY ». Et ce n’est pas encore la fin! Que nenni, il y aura 6 pages au total.
Je me rends compte que j’aimais déjà les Mercury. Ici une Sun Valley 1954. J’ai utilisé la même dans l’histoire courte de Lou Smog « Chambre noire » que je suis en train de recolorier pour l’intégrale 2. Dans cette histoire, c’est une voiture de flic
Un gros retour en arrière. J’ai retrouvé ces planches d’histoires courtes qui m’avaient été commandées par le LOMBARD. C’était avant Lou Smog, j’avais 25 ans. Le rédac’chef avait le projet de créer une revue plus adulte que le journal « TINTIN ».
Il avait vu une histoire courte policière que j’avais publiée dans le numéro 4 de la défunte et très belle revue « Ice Crim’s ». Il m’a donc demandé de réaliser des histoires courtes policières pour son projet de revue.
Cette revue ne verra jamais le jour et mes planches, plusieurs dizaines, sont restées inédites. Inédites? Pas vraiment, Jean-Christophe Morandeau a publié celle que je vous présente ici dans sa nouvelle revue « La Chaise à Bascule ». D’autres devraient suivre, et je n’exclus pas de sortir un petit album avec ces planches inédites.
De mon côté, je me suis dit que ça animerait le blog si je vous présentais ces planches.
Je leur trouve plein de maladresses, mais ce sont des documents marrants à découvrir, et les scénarios n’étaient pas mal foutus.
Bon, je ne vais pas tout dévoiler d’un coup. voilà les deux premières planches de « LUCY ».
Bonne lecture, la suite arrive dans la foulée, pas trop tard, incessamment sous peu!
Bon, je suis dans un grand jour ! j’ai dessiné deux belles américaines et, n’étant pas d’un naturel égoïste, je vous en fais profiter ! Que ça ne vous empêche pas d’aller voir les articles précédents.
Je vous rappelle que je serai au Cora ce samedi 27 octobre… Peut-être avec les originaux de ces voitures!
On commence avec une Buick Roadmaster 1952 et une Rosie la riveteuse inspirée de Norman Rockwell!
Et ensuite, une Ford Fairlane 1955 et une caravane Airstream… Le mythe!